Depuis 2007, le Conseil national de promotion de la qualité (CNPQ), en cheville avec la SSMG et son pendant flamand Domus Medica, décerne des Quality Awards annuels. Cette année, il modifie les règles du jeu : les récompenses deviennent biannuelles, pour laisser le temps aux concepts de mûrir. L’édition 2015 visera surtout à récompenser des projets qui stimulent le fonctionnement des glems, explique le CNPQ. « Jusqu’ici », complète Geneviève Bruwier, vice-présidente de la SSMG et qui représente cette dernière au CNPQ, « les prix allaient à des individus ou des pratiques de groupe. Cette fois, même si les MG isolés et les associations peuvent toujours concourir, on a voulu pousser spécifiquement les glems à participer, à se pencher eux aussi sur des sujets liés à la qualité et son évaluation. »
Les glems auront 2014 pour monter leur projet et le mener à bien (avoir terminé est une condition de participation) dans six domaines chers au CNPQ et qui découlent des enseignements du rapport de l’Inami « Performance de la médecine générale ». Celui-ci traduit la pratique des MG en indicateurs lisibles, met à leur disposition des informations correctes et les incite à la réflexion sur leurs propres prestations. Ces domaines sont le dépistage du cancer du sein, la prescription rationnelle d’antibiotiques, la prescription rationnelle d’imagerie médicale, la prescription rationnelle de tests de laboratoire, le bon usage du DMG et du DMI, et enfin les soins aux malades chroniques. Dans les projets candidats, les synergies avec des infirmiers, kinés, etc. sont bienvenues. Enfin, une autre catégorie de projets pourront être introduits : ceux qui favorisent la collaboration généraliste(s)-spécialiste(s).
Il y aura un lauréat francophone et un lauréat néerlandophone pour chaque catégorie (qualité/relations MG-MS), soit au total quatre prix de 5.000 €. C’est l’Inami qui assure le soutien et le financement des Awards.
En pratiqueLes projets en lice pour les Quality Awards 2015 ne peuvent être introduits qu’à partir du 15 septembre 2014 via un formulaire de participation on line (activé en temps opportun). Ils doivent être portés par au moins un médecin généraliste accrédité et avec le soutien de son responsable de glem. Deux catégories existent désormais, on l’a dit : la catégorie médecine générale, pour les projets améliorant la qualité des soins MG, et la catégorie collaboration médecin(s) généraliste(s)-spécialiste(s), pour des dossiers soutenus de préférence par un glem de MG avec un ou plusieurs spécialistes. Détails sur le site de l’Inami. |