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La SSM-J est l’antenne « jeunes médecins » de la SSMG. Elle accueille les assistants et généralistes installés depuis moins de cinq ans et leur offre un espace de parole spécifique. On la connaît pour son combat pour la suppression de la garde MG en nuit noire ou sa Grande Journée actes techniques. Mais la SSM-J est également à la base d’un site « de rencontre professionnelle », serait-on tenté d’écrire, ou, pour reprendre son slogan, générateur d’opportunités. Retenez le nom, MGlink, et l’URL simplissime : http://www.mglink.be. Le site a pour ambition de mettre en rapport d’une part les MG qui cherchent des assistants ou des associés, et de l’autre, ceux qui cherchent un stage ou une place.

MGlink tourne depuis un an et a désormais fait ses maladies de jeunesse. Une série de petits bugs et couacs ont été réglés, et les constats émis tant par les développeurs que des usagers ont permis d’intervenir sur les points perfectibles. Par exemple, énumère Guillaume Mathot, longtemps porte-parole de la SSM-J, « on a ajouté la possibilité de publier des demandes pour des remplacements, les consultations ONE ou la médecine scolaire ».

On entre sur MGlink avec des codes d’accès, sur inscription préalable. « Pour fluidifier, on a retiré l’obligation d’introduire son numéro de membre SSMG. Tout le monde ne l’a pas sous la main. » Ce n’est pas pour autant que le site s’ouvre (trop) largement. Cela reste un site réservé à la communauté des généralistes belges et l’inscription requiert toujours validation individuelle, qui s’opère après vérification de la qualité de médecin. « MGlink est et doit rester un site de confiance, par et pour les généralistes, comme le veut la philosophie SSMG. »

 
« Groupe de MG cherche nouvel associé »

La structure de MGlink a été revue pour que le site soit d’un usage très simple, qui ne décourage pas ceux qui sont peu familiarisés avec ce genre de pages web. « Les éléments importants ressortent mieux, désormais, et on a délibérément restreint le nombre de clics à faire pour atteindre ce qu’on cherche. Via la barre de navigation, on consulte, on cherche une annonce par critère, on publie soi-même, on voit son profil… », dépeint le Dr Mathot. Le gros des messages actuels est constitué par les annonces de pratiques de groupe qui souhaitent s’élargir et cherchent un associé. Viennent ensuite les demandes de stage et les reprises de cabinet.
 

« Un contact n’engage à rien »

Si chaque visiteur de MGlink n’y trouve pas directement son bonheur, c’est parce que, par leur essence même, les plateformes d’échanges décollent doucement, avant montée en charge. La SSM-J espère évidemment que le trafic et la publication d’annonces vont aller croissant.

Elle souligne aussi que répondre à une annonce n’engage à rien. « Des médecins semblent craindre qu’une réponse soit synonyme de contrat signé. Il n’en est rien, évidemment ! Ce n’est qu’un premier pas, une mise en contact. Il faudra des rencontres, des discussions… hors de MGlink avant de concrétiser quoi que ce soit », rassure Guillaume Mathot.

Dans un billet d’accueil pour les visiteurs, qui ne devrait pas tarder à apparaître on line, le Dr Mathot souligne les règles du jeu en insistant sur le côté correct que doivent revêtir les demandes et les offres d’emploi qui transitent par MGlink. « Il ne peut s’agir de pièges, tout le monde doit y trouver son intérêt, dans des conditions de collaboration correctes. »

Mise en ligne : 13/12/13

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