Impliqués dans les décisions

Perdaens J Justine Perdaens, 29 ans, est MG depuis octobre dernier. Elle exerce en duo à Cortil-Noirmont, dans une zone semi-rurale du Brabant wallon. D’emblée, elle a été séduite par l’idée d’un rassemblement de jeunes MG, qui discutent de leur vécu et de l’avenir de leur métier, alors qu’ils sont éparpillés aux quatre coins du pays. Trois projets la motivent en particulier : œuvrer à l’attrait de la filière médecine générale, « un métier passionnant » ; proposer une formation continue qui intéresse plus particulièrement les jeunes MG ; et enfin influer sur le débat de l’avenir de la garde (et notamment de la nuit profonde, cf. texte principal).

« C’est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur car il s’agit de notre avenir. Les décisions qui seront prises auront un impact certain sur notre métier. » Pour le Dr Perdaens, qui participe au groupe de travail créé par le Fag pour réformer la garde, il est temps de se mettre autour d’une table avec les pouvoirs publics (« l’état doit prendre ses responsabilités ! ») pour discuter sérieusement des aménagements nécessaires. Les jeunes médecins se sentent concernés et motivés, ajoute-t-elle encore. « Leur avis est essentiel. »