{jsnoredirect}

Europ Assistance donne, via un institut de sondage, un coup de sonde annuel dans une petite dizaine de pays européens et aux USA, pour prendre le pouls des opinions publiques quant à leur système de santé, et ce depuis 2006. Les conclusions de ce baromètre, édition 2013, sont sorties. Parmi les thèmes abordés, la santé et les nouvelles technologies de la communication.

Avec son site grand public mongeneraliste.be, la SSMG a veillé dès 2011 à accompagner la génération des patients internautes, préférant les cadrer que de les dissuader de farfouiller sur le net. Globalement, la recherche d’informations médicales sur internet continue de progresser en Europe. Elle en est devenue banale, dans certaines couches de population du moins, ce que le sondage laisse entendre en fournissant le portrait robot des « gros consommateurs » : les 18-39 ans, actifs, plutôt citadins. La Suède marche en tête, avec 82% des citoyens qui glanent occasionnellement ou régulièrement des infos santé par ce biais, tandis que l’Espagne ferme la marche (41%).

L’échange, avec d’autres patients, d’avis et de témoignages sur sa propre santé – que ce soit sur le web ou via les réseaux sociaux – est par contre bien moins développé. Au mieux compte-t-il 26% d’adeptes en Suède (au mieux ou … au pire, pour qui considère que les forums sont des nids à interprétations et distorsions, et les réseaux sociaux une passoire à infos sensibles). 
  

GSM oui, téléconsultation (plutôt) non

Les auteurs relèvent encore une prise de conscience générale et progressive des potentialités du téléphone mobile comme moyen de surveillance médicale continue (de la tension, de la glycémie, du rythme cardiaque…). La Suède, encore elle, y est favorable à 80%, les moins chauds étant les Français et les Allemands (40% de répondants plutôt contre). Du GSM « gardien des paramètres » à la téléconsultation avec son généraliste, par connexion internet et avec une webcam, il y a un pas que les citoyens ne semblent pas prêts de franchir. Même les pionniers suédois ne seraient que deux tiers à accepter ce type de contact si on le leur proposait. Toutefois, l’idée marque les esprits, petit à petit. L’Italie est passée sur trois ans de 16% d’acceptation à 42%.
 

Pas en résidence, mais surveillés

Les technologies semblent avoir le vent en poupe également au niveau de la prise en charge des plus âgés en perte d’autonomie. Le maintien à domicile est privilégié, à quasi 80%, atomisant les autres solutions d’encadrement. Si les emplois d’aide et de soins à domicile se classent numéro un dans la liste des moyens à déployer pour permettre ce maintien, la télésurveillance fait son trou. La réceptivité à des dispositifs destinés à sécuriser la vie de proches âgés – bracelets électroniques, détecteurs de chute et autre télémonitoring de la tension – progresse dans tous les pays, pour arriver à une moyenne européenne de 85% d’avis favorables.

 
Mise en ligne : 22 nov. 2013

{/jsnoredirect}