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Dans son nouveau dossier, mongeneraliste.be met en garde vos patients contre l’installation insidieuse et progressive du burn out, liée à un cumul de stress chroniques encourus (principalement) au boulot. Le site grand public de la SSMG évoque les caractéristiques personnelles – ou le rapport personnel au travail -qui rendent particulièrement vulnérable au syndrome d’épuisement professionnel. Voilà plus particulièrement mis en garde les trop perfectionnistes, ceux qui ne savent pas dire ‘non’ aux défis irréalistes, les incapables-de-délégation…
Le dossier évoque la prévention du burn out, qui repose sur une approche mixte, impliquant d’une part l’entreprise et de l’autre le travailleur. La première se doit d’améliorer l’environnement de travail qu’elle offre et de lutter contre le harcèlement ; le second doit améliorer ses propres capacités à gérer son stress et changer son regard sur le travail. Vite dit, mais moins vite fait, assurément, étant donné que les coups de butoir qu’encaisse le bien-être au travail ont ni plus ni moins une dimension sociétale : concurrence effrénée avec des rivaux désormais mondiaux, mais aussi concurrence cultivée en interne dans certaines firmes, course à la productivité, compression sans fin des effectifs, perte de vision à long terme…
Des questions extraites du Maslach Burnout Inventory
Un message du dossier de mongeneraliste.be – qui s’adresse donc initialement aux patients – peut facilement s’appliquer à leurs médecins : vigilance redoublée face aux premiers signes de burn out chez les indépendants et entrepreneurs. D’après certaines études, en effet, ils ont spécialement tendance à ne pas veiller à l’équilibre vie professionnelle-vie privée.
Ces signes avant-coureurs, mongeneraliste.be les énumère à vos patients : troubles du sommeil, anxiété permanente, mémoire à saturation, difficultés de concentration… parfois assortis d’un chapelet de plaintes physiques qui « ratissent large » : maux de tête, de dos, de ventre… Le site recommande aussi de rester attentif à des pertes de tolérance vis-à-vis d’autrui, de l’irritabilité, une démotivation, un cynisme systématique vis-à-vis des sentiments des autres, etc. Il fournit à ses visiteurs une double liste de questions à se poser, extraites du Maslach Burnout Inventory, dont les résultats doivent, le cas échéant, conduire le patient à aller voir son médecin traitant.
Le dossier se clôture sur les moyens de sortir du burn out, ce qui nécessitera une prise en charge médicale et psychologique, sans occulter le fait qu’elle devra être couplée à un travail personnel considérable, et pas juste une « petite prise de vacances pour se changer les idées »…
Ongles incarnés & panaris, pneumonie, légionelloseChaque mois, mongeneraliste.be s’enrichit de nouveaux contenus destinés à vous épauler dans l’explication de certaines pathologies courantes à vos patients, leurs mécanismes et leur traitement. Vous seriez étonnés de voir la très large palette d’articles disponibles à conseiller à votre patientèle. Outre le burn out, les nouveautés du mois de décembre n’ont rien d’une liste de « cadeaux » à déposer sous le sapin : légionellose, ongles incarnés et panaris et pneumonie. Tous ces articles sont traités d’une façon claire, sans jargon, avec des messages marquants mis en évidence au moyen du classique code de couleurs: feu vert/feu orange/feu rouge. |
Mise en ligne : 5/12/2013
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